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Je suis
Ghazaleh Soltani

Un conteur des silences que l’humanité porte dans son corps, son langage et son histoire.

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Je suis née à Téhéran et, dès mon plus jeune âge, j'ai su que je voulais devenir cinéaste. Tout a commencé lorsque j'ai vu un teaser télévisé pour un film avec Ezzatollah Entezami, l'un des plus grands acteurs du cinéma iranien. Petite fille, je suis devenue son admiratrice inconditionnelle et, grâce à lui, j'ai découvert la magie du cinéma. Je ne comprenais pas encore le langage cinématographique, mais quelque chose dans sa présence à l'écran m'a profondément touchée. Le charme avait opéré.

Des années plus tard, à vingt-cinq ans, j'ai réalisé un documentaire sur sa vie – un film qui m'a donné l'impression de revenir au moment même où mon rêve avait commencé. Quelques années plus tard, j'ai également écrit un livre sur lui – une autre façon de rendre hommage à celui qui avait inspiré mon parcours.

Depuis, j'ai réalisé plusieurs courts métrages, des documentaires et un long métrage, et le cinéma continue de m'enchanter. Pour moi, réaliser un film est plus qu'un métier ; c'est une façon d'écouter le monde, l'inaudible, les silences qui demandent à être racontés.

J'ai étudié le design textile et le cinéma à Téhéran, puis j'ai poursuivi mes études cinématographiques à Vancouver. Je vis désormais à Paris et dirige une société de production, Gazelle Arts & Productions, dédiée à la création d'œuvres socialement engagées et artistiquement engagées.

Aujourd'hui, je raconte des histoires façonnées par des préoccupations humaines – celles des habitants de mon pays et celles de tous ceux qui, partout dans le monde, ont perdu leur voix dans le vacarme. Je crois que leurs silences méritent d'être entendus. Et le cinéma, pour moi, est le langage qui rend cela possible.

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